Marie-Josette Glopinouille était une piètre chanteuse. Elle avait eu beau prendre des cours durant son enfance, s’entraîner pendant des années, son timbre restait désagréable. Selon son entourage, la voix de Marie-Josette déclenchait des otites. Néanmoins, à force d’acharnement, elle parvint à enregistrer un disque, chez un petit label spécialisé dans la musique expérimentale. Très peu d’exemplaires se vendirent, mais, quelques années après sa sortie, un cinéaste s’en servit pour nourrir la bande son de son film documentaire, qui s’intéressait aux fréquences émises par les hamsters lorsqu’on les écrase lentement.
Ce qu’on raconte au bout du monde est mon nouveau
